La théorie de l’attachement s’impose désormais largement comme une grille de lecture complète des styles relationnels des êtres humains, mettant en évidence différents styles d’attachement, qui résultent de l’adaptation de l’enfant à ses principaux donneurs de soins. C’est ainsi qu’au tout début de sa vie, l’enfant développe une façon d’être en relation qui va souvent rester stable dans le temps.
Bien sûr, la complexité humaine dépasse cette catégorisation et il est indispensable de penser en termes de continuum et de diversité. Ces styles d’attachement évoquent des tendances plus ou moins prononcées.
Basés sur mon expérience clinique et des années d’exploration des processus d’attachement, les ateliers que je vous propose sont des espaces de travail autour de différentes thématiques.
Ces rencontres ne sont pas enregistrées et ne sont donc pas proposées en replay.
Les relations de codépendance
Prochaine date le 19 mai à 9h
L’attachement évitant et le couple
L’atelier du 13 avril est complet, prochaine date à l’automne 2023
Reconnaître une relation toxique
Prochaine date à l’automne 2023
Couple “anxieux/évitant” : apprendre à mieux communiquer
Depuis 2018, je propose le “Safe & Sound Protocol” :
C’est par un son filtré que le SSP traite la dysrégulation du système nerveux, à l’origine du stress et des états émotionnels trop réactifs.
Le but du SSP est de “calmer” le système nerveux, ce qui permet au patient d’avoir un accès plus facile aux apprentissages et aux relations sociales.
Les changements observés chez les enfants bénéficiant d’un protocole de SSP :
Le contact visuel : les enfant regardent davantage dans les yeux en famille, avec les autres enfants et les enseignants.
L’écoute : une meilleure écoute et une meilleure compréhension du langage
La régulation : un meilleur contrôle des émotions et du comportements, et une meilleure expression du ressenti
Le jeu : une amélioration des comportements de jeu avec les autres enfants
On note fréquemment davantage de câlins et de sourires.
Qu’est-ce que le Safe & Sound Protocol ?
Développé par Stephen Porges, auteur de la théorie polyvagale, le Safe & Sound Protocol (SSP) est une intervention thérapeutique qui permet de mieux réguler le système nerveux. Il aide à réduire le stress tout en augmentant les capacités d’engagement social et la résilience.
Basé sur des dizaines d’années de recherche, le SSP permet de calmer des états physiologiques et émotionnels, ouvrant alors la porte à une amélioration de la communication et de meilleurs résultats en thérapie.
Le SSP montre des résultats significatifs pour les adultes et les enfants qui ont des difficultés de communication et de régulation, comme dans les situations suivantes :
Difficultés émotionnelles et sociales
Sensibilités auditives, Misophonie
Anxiété
Trauma
Inattention, difficulté à rester en place
Troubles du comportement
Sentiment d’insécurité, peurs, cauchemars
Stress ayant un impact sur l’engagement social
Ce que le système nerveux détecte comme signes de sécurité ou de danger détermine l’accès à des comportements sociaux ou de défense. Même si nous ne sommes pas forcément conscients de la présence d’un danger d’un point de vue cognitif, sur le plan neurobiologique notre corps a déjà amorcé une séquence de processus neuronaux qui faciliteront des comportements de défense tels que le Combat, la Fuite ou le Figement.
Stephen Porges, The Polyvagal theory : Neurophysiological foundations of Emotions, Attachment, Communication and Self-Regulation
Comment fonctionne le SSP ?
Les états émotionnels et physiologiques ont un impact considérable sur la façon dont nous appréhendons les activités de la vie quotidienne. Ainsi, lorsque le patient est plus calme, il est à la fois mieux engagé socialement et plus réceptif à la thérapie.
Cette intervention douce et non invasive consiste à écouter une musique qui a été filtrée d’une façon spécifique afin de stimuler le muscle stapédien de l’oreille moyenne, qui joue un rôle important dans la façon dont nous interprétons la parole, les expressions du visage ainsi que d’autres indices que nous traitons dans les interactions sociales. En stimulant ce muscle, le fonctionnement du nerf facial et du nerf vague – qui jouent tous deux un rôle crucial dans les comportements sociaux – est alors amélioré : les adultes et les enfants qui ont des difficultés à gérer leurs émotions, leurs réponses de stress ou qui ont une sensibilité auditive, ressentent un sentiment de sécurité qui leur permet d’entrer en relation plus facilement.
Ainsi, des comportements sociaux spontanés, une meilleure capacité d’apprentissage, d’auto-régulation et d’engagement relationnel sont souvent observés.
A qui s’adresse le SSP ?
Dans ma pratique clinique, je propose cette modalité thérapeutique aux personnes ayant des difficultés de régulation des émotions, du stress et/ou du comportement, comme par exemple dans les cas de :
Hyperactivité, déficit d’attention
Crises de rage, impulsivité
Anxiété, de crises de panique
Isolement relationnel, inhibition
Hypervigilance et stress suite à un épisode traumatique
La version digitale est disponible pour les enfants et les adultes et vous permet d’avoir accès au SSP de chez vous selon les horaires qui vous conviennent, avec ma supervision à distance.
Notez bien que le Safe and Sound Protocol ne remplace en aucun cas la thérapie, par exemple il ne fait pas disparaître les schémas relationnels compliqués ou les pensées négatives que l’on peut avoir sur soi-même : son action permet de calmer efficacement l’anxiété, la réactivité, les crises ou à l’inverse les sensations de figement ou l’inhibition. J’ajoute que pour les enfants, le SSP n’a d’efficacité que si les parents font leur propre travail pour mieux se réguler. Dans ces cas là, j’ai constaté à maintes reprises dans ma pratique que des séances de Safe and Sound Protocol ont durablement apaisé des enfants au comportement dérégulé.
Pour connaître les conditions, me contacter par email.
Vous trouverez des publications sur les champs d’application du SSP à cette page (en Anglais) ainsi que d’autres informations sur ces pages :
Le Lifespan Integration (ICV) est une thérapie qui a été développée par Peggy Pace aux États-Unis, à partir de 2002. C’est une approche de choix pour soigner l’attachement, les problèmes de régulation émotionnelle et les traumas, qu’ils soient liés à des événements dont on garde un souvenir, ou qu’ils aient eu lieu avant l’apparition du langage.
Parce qu’elles sont enregistrées dans la mémoire implicite, ces dimensions ne sont pas accessibles par le langage : c’est pourquoi les thérapies uniquement basées sur la parole auront un effet limité pour des personnes ayant subi des carences affectives, de la maltraitance ou de la négligence. En effet, les patients rapportent souvent qu’ils ont “compris” leur fonctionnement – et cela a été capital dans leur vie – mais cela ne change pas fondamentalement la façon dont ils se sentent agis, un peu malgré eux, dans des comportements, des situations relationnelles répétitives et douloureuses, des pensées négatives, des comportements extrêmes ou des angoisses qui font dire “je sais que c’est irrationnel, bizarre, contreproductif et que ça fait mal… mais je ne peux pas m’en empêcher !”
La thérapie
Ces comportements et ces difficultés de régulation ont souvent une origine dans la relation d’attachement ou dans un événement traumatique spécifique. Je propose sur ce site internet de nombreuses ressources explicitant les mécanismes d’adaptation qui se mettent en place chez le bébé et le jeune enfant, lorsque le maternage est carencé, instable, voire même emprunt d’hostilité.
Alors que le temps passe, que ce bébé est maintenant devenu adulte, il reste pourtant en lui quelque chose de cette insécurité initiale qui se manifeste dans les relations et dans des problèmes physiologiques (troubles du sommeil, addictions, anxiété, dépression…). On peut comprendre cela en s’inspirant des anneaux de croissance des arbres, car comme eux, nous sommes “cumulatifs” : lorsqu’on coupe un tronc d’arbre on peut voir qu’à l’intérieur il y a toujours le petit arbre de un an, puis celui de deux ans, de six ans etc., jusqu’au dernier anneau d’aujourd’hui, enveloppé d’écorce. Pour nous, humains, c’est un peu pareil au sens où ces anneaux correspondent aux âges de la vie, et lorsqu’il y a eu trop de stress, “l’anneau de croissance” correspondant pour nous à un “état du Moi”, est encapsulé. En quelque sorte, le système nerveux se croit toujours dans cette situation du passé dans laquelle l’hypervigilance – ou la mise en veille – était indispensable à sa survie. Ce phénomène d’adaptation était cohérent dans ce contexte initial, mais aujourd’hui il ne l’est plus : la thérapie consiste alors à “prouver” au système nerveux que ce qui est dans le passé est terminé.
Pour ce faire, nous utilisons l’imagination active et basons ce travail sur une liste de souvenirs afin d’intégrer un état du Moi qui reste en souffrance à l’intérieur de soi. Le patient revit et “réécrit” son passé en y insérant des ressources qui vont progressivement s’intégrer à la mémoire implicite.
Pour plus de précisions sur les bases théoriques de l’ICV et son fonctionnement, voir le site de l’AFICV et Lifespan Integration pour ceux comprenant l’Anglais.
Les sessions collectives permettent aux enfants de travailler des problématiques individuelles tout en bénéficiant du support du groupe. Elles permettent ainsi de faire l’expérience du “vivre ensemble” : s’écouter et se faire entendre, respecter les besoins des autres autant que les siens.
Cet atelier s’adresse aux enfants d’âge scolaire afin de les aider à développer une meilleure estime d’eux-même, de gagner en assurance dans leurs relations ou de mieux réguler leurs émotions. Ces thématiques sont travaillées par le biais de différentes pratiques :
le jeu : jeux de rôle, mises en situations, jeux de collaboration
la créativité : le récit créatif, le dessin, le collage
la relaxation : des techniques de régulation émotionnelle
la communication non-violente
Ce sont des petits groupes de 5 enfants maximum. Le prochain cycle se tiendra au mois de Mai de 16h à 17h : les mercredi 2, 9, 16, 23.
Une séance individuelle préalable est nécessaire (60€)
Le Stress Post-Traumatique peut être considéré comme la trace d’un choc qui reste actif dans l’organisme. Cette trace est constituée de symptômes tels que l’hypervigilance, les Flashbacks, les Cauchemars concernant l’événement, les Souvenirs intrusifs, les Conduites d’évitement…
L’hyperactivation du système nerveux se déclenche face à une situation qui présente un danger et dont l’intensité dépasse ce que l’on peut vivre dans la vie quotidienne : dans les cas de viol, de torture, d’agression, de catastrophe naturelle… Et cela peut aussi être le cas dans des situations plus banales, telles qu’une chute de vélo, une procédure médicale ou bien la morsure d’un chien. Dans ces situations, le système nerveux sympathique provoque la production d’une quantité phénoménale d’adrénaline : c’est l’énergie dont l’organisme a besoin pour se défendre par les réactions de Combat ou de Fuite (Fight or Flight), s’accompagnant d’importants bouleversements physiologiques :
Accélération du rythme cardiaque et de la respiration, ce qui permet d’avoir à disposition davantage d’oxygène et de sang dans les muscles
Pupilles dilatées
Nausée, bouche sèche
Extrémités froides
Muscles tendus…
Lorsque ces réactions de Combat/Fuite ne sont pas possibles, ou si la situation traumatique est prolongée, il y a alors une réaction de Figement (Freeze) aussi appelée “sidération psychique”, c’est que l’on observe par exemple chez le petit rongeur qui “fait le mort” lorsqu’un chat l’a attrapé et continue de jouer avec. Chez l’humain, cela donne lieu à des réactions telles que :
La sensation d’être dans une autre réalité
Le rythme cardiaque ralentit, la peau devient pâle
La douleur et la peur sont moins intenses ou disparaissent
Il y a un État de Stress Post-Traumatique lorsque le système nerveux reste bloqué dans un état de survie, comme s’il restait figé dans le temps de l’événement et qu’il percevait continuellement la répétition du danger.
Le trauma lui-même peut se soigner par des thérapies psycho-corporelles telles que l’ICV et des techniques issues de la Somatic Experiencing : il s’agit de pratiquer un certain type d’exercices permettant de réguler le système nerveux (compléter le cycle d’activation, stimuler le nerf vague) ainsi que de montrer au corps que le danger est désormais écarté et que les stratégies défensives qui parasitent le patient par le biais de ses symptômes n’ont plus lieu d’être.
Pour toute consultation trauma, me contacter via le formulaire de Contact.
La parentalité, c’est le développement d’un lien vital, qui sera le modèle de toutes les relations futures dans lesquelles l’enfant s’engagera au cours de sa vie. Étant donné qu’une relation se tisse à deux, nos propres besoins et émotions de parents sont tout simplement aussi importants que ceux de nos enfants.
Être parent s’avère parfois difficile et cela tend à s’accentuer lorsque manquent les supports et les relais familiaux. La famille se transforme, les modèles d’éducation de nos parents ne nous conviennent pas toujours… l’expatriation ou la migration, les séparations et les recompositions, l’homoparentalité nous contraignent à repenser ce qui fait famille.
Il n’est pas rare de se sentir dépassé, d’avoir le sentiment de ne plus comprendre les besoins de son enfant lorsqu’un comportement problématique s’inscrit dans la durée : Comment sortir de situations conflictuelles régies par l’opposition et la lutte de pouvoir ? Comment répondre à des peurs apparemment insensées, incompréhensibles ? Quelles stratégies adopter face à des crises de rage, la colère, les pleurs de nos enfants ?
Des séances axées sur la parentalité permettent de :
Situer l’enfant dans son étape de développement et aider le parent à avoir des attentes réalistes
Comprendre la nature des difficultés relationnelles qui se sont installées
Mettre en place de nouvelles façons d’interagir avec l’enfant
A l’écoute des émotions et des besoins des enfants et leurs parents, je propose :
des consultations de parents, afin de comprendre ces situations problématiques, réfléchir à des solutions qui nourrissent et renouent la relation parent-enfant
des séances en famille basées sur le jeu
J’accompagne également des parents autour de la période périnatale – anxiété et déprime autour de la grossesse et/ou de la naissance, perturbation de la capacité d’attachement, épuisement maternel…
Les motifs de consulter un psychologue pour enfant sont variés : difficultés relationnelles, familiales, scolaires, de communication, d’anxiété, d’estime de soi… Souvent, ce sont les symptômes observés chez l’enfant qui alertent les parents : acquisition tardive de la propreté, séparations difficiles, troubles du sommeil, de l’alimentation, isolement etc. La thérapie de l’enfant peut être envisagée après un rendez-vous préalable avec ses parents.
Les consultations psychologiques permettent de mieux comprendre ces symptômes et de les situer dans une représentation globale de l’enfant au sein de son environnement scolaire et familial : l’enfant réagit-il à un événement ou à une relation difficile, s’agit-il d’un comportement normal par rapport à son étape de développement, l’enfant présente-t-il un trouble spécifique… dans tous les cas, la famille est toujours impliquée dans le processus thérapeutique – parfois aussi l’école si les parents donnent leur accord – et j’oriente mon travail vers la recherche se sens mais aussi de solutions.
Les séances avec l’enfant :
Selon la situation, la nature du problème, la personnalité de l’enfant, j’adapte mon approche et propose :
une thérapie de l’enfant basée sur le jeu : c’est une approche non-directive qui repose sur le postulat que le jeu est le moyen d’expression privilégié des émotions profondes des enfants. Je suis les directives de l’enfant sans jugement et sans tenter de les modifier ou de les interpréter tout lui fournissant le contenant dont il a besoin pour développer son jeu en toute sécurité. En se dirigeant vers les jouets, les déguisements, en choisissant des activités manuelles, en développant des scénarios, l’enfant exprime tout ce qui s’agite en lui. Ce qui émerge permet d’éclairer l’enfant et ses parents sur la nature de la problématique.
l’art-thérapie : une approche thérapeutique basée sur l’expression des capacités créatrices avec des supports tels que la peinture, le modelage, la craie, le collage, les pastels, la marionnette. Cette approche est un peu plus directive que la précédente au sens où je propose un thème et des exercices. J’intègre toujours un travail sur le le ressenti corporel au cours des séances en art-thérapie.
la recherche de solutions : j’emploie des techniques des thérapies cognitives et psycho-corporelles pour aider des enfants à gérer leur anxiété et leurs émotions. Cela va de paire avec un travail sur la dynamique familiale en parallèle lorsque c’est nécessaire et cela donne à l’enfant un sentiment de maîtrise qui est en lui-même thérapeutique.
Les séances en famille :
Je propose des rendez-vous de parents régulièrement (sans la présence de l’enfant) afin de travailler la parentalité et de permettre aux parents d’exprimer toutes les émotions qu’ils ressentent et que l’enfant n’a pas nécessairement besoin d’entendre.
Par ailleurs, des séances en famille, basées sur le jeu, peuvent être envisagées.
Pour les enfants qui présentent des troubles de la régulation du comportement ou des émotions, je propose en première intention le “Safe and Sound Protocol”.
La violence, quelque soit sa forme, est l’expression tragique
de nos besoins insatisfaits.
Marshall Rosenberg
Le conflit dans un couple – comme dans toute relation interpersonnelle – met les protagonistes sur la défensive : le conflit est vécu comme un véritable danger et chacun se met alors en mode de survie. Il en résulte des disputes, parfois jusqu’à la violence, de la peur ou l’évitement de la situation. Lorsqu’un conflit éclate, c’est que les besoins des individus ne sont pas reconnus.
La thérapie de couple consiste à travailler à renouer la communication là où un sentiment d’impasse, où la répétition des conflits prennent un espace trop importants au sein de la relation. Il est pour cela nécessaire de comprendre quel sont les styles d’attachement dans le couple et de développer une écoute quant aux besoins fondamentaux qui ne sont pas satisfaits.
La durée d’une psychothérapie ne peut pas être connue à l’avance, cela peut être un soutien de quelques séances afin de traverser une épreuve ou bien se prolonger quelques mois, voire davantage. Les modalités peuvent être réinterrogées autant de fois que nécessaire. Je suis également disponible concernant toute question sur mes références théoriques et mes expériences professionnelles.
Je propose un accompagnement notamment dans les situations suivantes :
Difficultés relationnelles (solitude, souffrance relationnelle, sentiment de répéter un style relationnel douloureux, rupture difficile…)