heart drawn on glass of wet window
Non classé

Quels sont vos “glimmers” ?

Les “glimmers” (lueurs, lumières… ) sont de petits moments où notre biologie se trouve dans un endroit de connexion ou de régulation, ce qui incite notre système nerveux à se sentir en sécurité ou calme.

Vous avez peut-être un objet favori dans votre maison qui vous rappelle un bon souvenir, ou vous remarquez la façon dont le soleil filtre à travers la fenêtre de votre cuisine à la même heure chaque jour.

Quelques exemples de “glimmers” :

L’odeur de la terre après la pluie
Echanger un câlin
Assister au lever de soleil
Apercevoir un animal sauvage dans la nature
Tenir une petite main dans la sienne
Se blottir au chaud par temps froid
Un acte de gentillesse au hasard
La compagnie de votre animal de compagnie

Le terme “glimmer” a été inventé par Deb Dana, membre fondateur de l’Institut Polyvagal, spécialisée dans les traumatismes complexes. Qu’il s’agisse du son d’une sirène, de la vision d’un certain symbole ou de l’odeur d’un aliment particulier, notre esprit peut rapidement associer ces indices à des émotions négatives ou positives. Les “glimmers” sont positifs et sont le contraire des “déclencheurs” (triggers). Ceux-ci sont des indices qui signalent à notre cerveau que nous sommes en danger, tandis que les glimmers sont des indices qui signalent la sécurité et la possibilité de se détendre, de s’émerveiller.

Comme le dit Deb Dana, “lorsque nous savons où nous trouvons des glimmers de façon prévisible, nous pouvons prendre l’habitude de retourner à ces endroits et de faire l’expérience de l’énergie vagale ventrale qu’ils offrent”.

Laetitia Bluteau | laetitiabluteau.fr

photo of stream during daytime
Non classé

Nous faisons partie de la nature

Nous faisons partie de la Nature, nous ne sommes pas séparés d’elle et elle n’est pas séparée de nous. Nous sommes de la matière organique, nous sommes de l’énergie, nous suivons des cycles – tout comme les végétaux, les océans, les animaux… Nous sommes des cellules, des tissus, du carbone – tout comme le monde vivant qui nous entoure.

Mais en évoluant au fil des âges nous avons perdu le contact avec notre environnement, nous nous sommes peu à peu éloignés de ce qui nous régule profondément. Plus nous nous éloignons, plus nous détruisons… et plus notre santé se détériore. Gabor Maté suggère à l’appui de nombreuses études, que si l’espérance de vie commence à régresser dans les pays industrialisés, c’est que nos modes de vie nous rendent malades (Gabor Maté, “The Myth of Normal. Trauma, illness & healing in a Toxic Culture”)

Cette étude menée en Finlande (Marja Roslund, Université d’Helsinki) apporte sa pierre à l’édifice : permettre aux enfants de jouer dans la terre, au sein d’une mini forêt, a considérablement amélioré leur système immunitaire et leur microbiote intestinal.

La notion selon laquelle un environnement riche en êtres vivants a un impact sur notre immunité est connue sous le nom d’« hypothèse de la biodiversité ». Sur la base de cette hypothèse, une perte de biodiversité dans les zones urbaines pourrait être au moins partiellement responsable de la récente augmentation des maladies liées au système immunitaire.

Voir l’article à ce sujet :

Des crèches finlandaises ont construit leurs propres “forêts”, ce qui a modifié le système immunitaire des enfants :

https://www.sciencealert.com/daycares-in-finland-built-their-own-forests-and-it-changed-kids-immune-systems?fbclid=IwAR2cLITEZlsTE9IqCfTJS4uTyb4sde2-KaPbz9Myv0NZU_U7oE9bWGOmpRU

Laetitia Bluteau | laetitiabluteau.fr