Nous faisons partie de la Nature, nous ne sommes pas séparés d’elle et elle n’est pas séparée de nous. Nous sommes de la matière organique, nous sommes de l’énergie, nous suivons des cycles – tout comme les végétaux, les océans, les animaux… Nous sommes des cellules, des tissus, du carbone – tout comme le monde vivant qui nous entoure.
Mais en évoluant au fil des âges nous avons perdu le contact avec notre environnement, nous nous sommes peu à peu éloignés de ce qui nous régule profondément. Plus nous nous éloignons, plus nous détruisons… et plus notre santé se détériore. Gabor Maté suggère à l’appui de nombreuses études, que si l’espérance de vie commence à régresser dans les pays industrialisés, c’est que nos modes de vie nous rendent malades (Gabor Maté, « The Myth of Normal. Trauma, illness & healing in a Toxic Culture »)
Cette étude menée en Finlande (Marja Roslund, Université d’Helsinki) apporte sa pierre à l’édifice : permettre aux enfants de jouer dans la terre, au sein d’une mini forêt, a considérablement amélioré leur système immunitaire et leur microbiote intestinal.
La notion selon laquelle un environnement riche en êtres vivants a un impact sur notre immunité est connue sous le nom d’« hypothèse de la biodiversité ». Sur la base de cette hypothèse, une perte de biodiversité dans les zones urbaines pourrait être au moins partiellement responsable de la récente augmentation des maladies liées au système immunitaire.
Voir l’article à ce sujet :
Des crèches finlandaises ont construit leurs propres « forêts », ce qui a modifié le système immunitaire des enfants :
Laetitia Bluteau | laetitiabluteau.fr
